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Podcast : comment se dégager du temps ? Interview d’une home organizer

Publié par Nadia le

Wake up, rise up & shine, le podcast de Christine Lewicki

J’ai eu l’immense honneur, en tant que Home Organizer (c’est à dire coach en rangement et désencombrement), d’être l’invitée de Christine Lewicki pour son podcast Wake up, Rise up & shine. On pourrait traduire ce titre par : réveille-toi, élève-toi et brille !

J’y ai été invitée pour parler de ma mission de vie : aider les personnes à désencombrer leur vie pour se dégager du temps. Mais pas dans n’importe quel but ! Pour oser (re)mettre au centre de sa vie des projets passionnants ou inavouables. Tout un programme.

Cette problématique du manque de temps est récurrente dans la vie des mères de famille, qui se consacrent essentiellement au bien-être matériel de ceux qui les entourent, mais rarement au leur. Voilà le sujet de ce podcast.

Pour l’écouter, tu peux suivre ce lien, qui t’amènera sur le site de Christine Lewicki. Si tu préfères lire l’interview, cela te prendra une trentaine de minutes.

Bonne lecture et bonne écoute !

Le podcast Wake up, rise up & shine / épisode 19

Christine Lewicki :
Bonjour bonjour et bienvenue dans le podcast « Wake up, rise up, and shine ». Le podcast à écouter avant de commencer sa journée.

Je suis Christine Lewicki, l’auteure des best-sellers Wake Up (pour acheter le livre c’est ici) et J’arrête de râler (obligatoire dans toute bibliothèque, le lien est ici). Et à travers ces nouveaux épisodes, je souhaite vous partager de nouvelles perspectives.

De l’inspiration bien évidemment, mais aussi des actions concrètes pour vous permettre de vivre la vie que vous avez choisie.

Alors aujourd’hui pour ce nouvel épisode j’ai l’immense honneur d’accueillir Nadia, qui est l’auteure du blog Ranger Changer. Nadia est Home Organizer et son projet est d’aider les mères de familles à se libérer du temps pour des projets passionnants ou inavouables.

J’ai eu le grand plaisir de rencontrer Nadia lorsqu’elle est venue participer à ma retraite Wake Up à Montpellier il y a quelques années. Vous allez voir que c’est une femme pertinente, drôle et passionnée. Je n’ai aucun doute que nous allons nous régaler dans cette conversation.

Alors cet épisode est pour vous si vous commencez à être franchement usée de passer votre vie à ranger. Vous avez l’impression d’être comme une poule à qui l’on a coupé la tête. Vous passez vos journées à courir dans tout les sens sans vraiment avoir l’impression que vous allez un jour y arriver.

Car il faut bien l’avouer la maison se dérange plus vite qu’elle ne se range. Vous aimeriez comprendre comment sortir de cette spirale infernale. Vous sentez qu’il faudrait commencer par un grand désencombrement mais vous ne savez pas par où commencer.

Alors dans cette épisode nous allons aborder les points suivants :

  • Pourquoi est-il urgent que les mères de familles arrêtent de se perdre dans les taches du quotidien ?
  • Quelle est la première chose que nous devons apprendre pour arrêter de nous sacrifier ?
  • Quelles sont les trois actions concrètes facile à mettre en œuvre dès demain et qui pourront avoir le plus d’impact sur notre vie ?
  • Qu’est-ce qui devient possible quand on parvient à mettre de l’ordre dans sa vie ?

Christine Lewicki :
Bonjour Nadia et bienvenue dans ce podcast.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Bonjour Christine. Je suis ravie d’être là, merci beaucoup pour ton invitation.

Christine Lewicki :
J’ai envie de commencer par cette question, d’où te vient cette passion à aider les mères de familles à remettre de l’ordre dans leur vie ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Cette passion m’est venue un peu par hasard quand je suis devenue maman pour la première fois il a bientôt quatre ans. Tout le monde sait que c’est un chamboulement de vie et un chamboulement physique. Et pour ma part je me suis tout de suite mise dans une organisation de tâches ménagères/ aller au boulot/ faire les lessives.

Je me suis très vite rendue compte que ça n’allait pas le faire. Que mon moral allait décliner au fur et à mesure. C’est alors que par hasard je suis tombée sur un livre de désencombrement qui est le livre de Marie Kondo : La magie du rangement (si tu veux l’acheter clique ici) Marie Kondo est une japonaise spécialiste du rangement et du désencombrement.

Comme j’avais besoin d’air en raison de cette vie de mère de famille qui m’étouffait, j’aurais aimé faire un tour du monde mais je ne pouvais pas. Je m’attelais plutôt à faire de la cuisine maison et à faire mes lessives.

Je me suis dit que l’espace que je ne pouvais pas voir avec mes yeux en faisant tour du monde et bien je le ferais dans ma maison. Et j’allais me créer de l’espace visuel dans mon quotidien. Voilà comment ça m’est venu.

Christine : Et alors pour toi quelle est la plus grande charge ? Tu nous parles de la notion « j’ai envie de créer de l’espace ». Pour toi quelle est la plus importante charge domestique chez les mères de familles ? Où est-ce qu’on est le plus encombrée ? Où est le plus gros poids ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Le plus gros poids pour moi, on en parle depuis une dizaine d’années c’est la notion de charge mentale. Tout simplement c’est : À quelle heure on va chercher les enfants ? Quand est-ce qu’il doivent faire leurs vaccins ? Les trajets pour les emmener à l’école. Ça c’est vraiment une charge mentale connue.

Mais je pense qu’il y en a une deuxième intrinsèque à laquelle on ne pense pas beaucoup. C’est la pression personnelle que l’on se met toute seule d’un souhait de perfection.

Parce qu’on lit beaucoup dans les livres qu’aujourd’hui :

  • Il faut faire de la parentalité positive
  • Il ne faut pas crier sur ses enfants
  • Il faut les faire manger bio
  • Il ne faut pas qu’il regarde la télé
  • Il faut les occuper
  • Il faut qu’il fasse des activités Montessori.

Au bout d’un moment ça fait un peu un trop-plein. Je trouve que c’est ça le gros problème c’est la pression que l’on se met seule à longueur de journée. C’est du perfectionnisme. Mais en réalité est-ce qu’on a besoin de ce perfectionnisme ? Je n’en suis pas sûre du tout.

Christine Lewicki :
C’est-à-dire que parfois à vouloir être trop parfaite on se sacrifie pour notre famille en fait ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Complètement, on se sacrifie à la fois physiquement, le moral en pâtit, et surtout on sacrifie notre temps. On ne peut pas avoir du temps pour soi. Ne serait-ce que pour lire deux pages d’un livre le soir, on ne peut pas.

Quand on a dû passer du temps à faire de la cuisine maison. Quand on a dû occuper les enfants. Qu’on les a couchés et qu’on essaye après que la maison soit super propre et parfaite, super rangée, alors que ce n’est pas désencombré, et bien le soir on est tellement fatigué qu’on va juste au lit.

On ne peut pas faire rentrer du sport ni une vie sociale ni des petits bonheurs dans sa vie. Ne seraient-ce que des petites choses du quotidien qui nous apportent de la joie. On n’a pas la place. On n’a plus de place en soi.

Christine Lewicki :
Alors quelle est la première chose que les femmes doivent apprendre pour sortir de cette spirale infernale ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Ce que j’ai réalisé au bout de plusieurs années c’est quelque chose de très paradoxal. Parce que la première chose qu’il faut faire pour arrêter de se sacrifier pour sa famille c’est de se remettre au centre de sa vie. C’est-à-dire considérer que moi Nadia, la maman, je suis la personne la plus importante dans ma vie.

Je suis la personne qui doit passer en premier avant les autres. Est ce que je dis là ce n’est pas du tout de l’égoïsme. Je me suis rendu compte que quand je ne vais pas bien, quand je n’ai pas le moral, que je n’ai pas pu aller à mon sport, je vais en vouloir à tout le monde. Je vais en vouloir à mon mec, je vais lui crier dessus pour autre chose. Je ne vais pas être bien avec mes enfants parce que je serai fatiguée, j’aurais eu une journée pourrie au boulot.

Et puis je vais me dire : « je n’arrive pas à lire mon livre, je n’arrive pas avoir une seconde pour moi ».

Je considère que la maman est une roue. Une roue centrale à engrenages.

Et il y a autour plein de petites roues qui tournent. Il y a le couple, il y a les enfants, il y a chaque personne individuellement. Il y a les relations entre les enfants, il y a le travail. Il faut que cette roue soit hyper bien huilée. Et pour qu’elle soit bien huilée il faut que cette roue elle-même elle se gère et qu’elle prenne soin d’elle-même. La maman pour moi c’est ça. C’est cette roue à engrenage. Il faut qu’elle ait le moral, la santé, et là, elle va pouvoir s’occuper de toutes les petites roues qui tournent autour. Avec bienveillance.

Christine Lewicki :
Je dis souvent si vous ne prenez pas soin de vous, personne ne le fera à votre place.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Et en plus on prendra mal soin des autres. On ne pourra pas prendre soin des autres si l’on prend pas soin de nous. Parce qu’on aura des rancœurs.

Christine : Quand on est à sec parce qu’on n’a pas pris soin de nous, on est vidé. Tout à coup la paire de chaussettes qui traînent par Terre devient une atteinte à notre identité.

Mais il se fout de ma Gueule ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Cette chaussette sale il l’a fait exprès !

Christine : Tandis que lorsque l’on rentre de notre cours de danse, de notre cours de yoga, de notre chorale, ou de la réunion à laquelle on a participé parce qu’on s’est investi dans un projet qui nous tient à cœur; là tout d’un coup, on arrive à prendre les choses avec un peu plus de recul et à ne pas les prendre personnellement. Ni être aussi à vif.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Et la paire de chaussettes et bien on la ramasse et on la met dans le bac à linge ! Et on se rend compte que finalement ce n’est pas très grave.

Christine Lewicki :
On évite de Transformer tout ça en drame. En choses significatives. On donne tellement de signification à ce bazar

Nadia (home organizer, coach rangement) :
On se la crée toute seule la signification.

Christine Lewicki :
Tu dis souvent que le rangement c’est beaucoup plus fun que le ménage. Est-ce que tu peux expliquer ce que tu veux dire par-là ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Ce que je veux dire par-là c’est que pour moi le ménage c’est quelque chose qui ne sert à rien.

C’est-à-dire que moi je ne retire pas de satisfaction d’avoir fait le ménage chez moi. Je ne me dis pas waouh tu es une super nana tu as très bien astiqué tes toilettes. Franchement si quelqu’un pouvait le faire à ma place j’en serais ravie.

Ce n’est pas quelque chose qui me passionne. On a la satisfaction quand c’est terminé. Mais si quelqu’un l’a fait à notre place, on est content aussi. À moins que le ménage ne soit notre passion.

Le rangement est quelque chose de bien différent. Le désencombrement Je l’assimile à du développement personnel. Alors ça va loin. Il y en a qui peuvent se poser la question pourquoi je dis ça.

J’ai moi-même fait le désencombrement complet de ma maison. Ça m’a pris cinq mois et demi. Et en faisant ça je me suis rendu compte que j’ai trié ma vie.

J’ai trié ma vie en analysant toutes mes réussites et tous mes échecs. Et tout ça uniquement par le biais de mes possessions. En me rendant compte des objets qui m’entouraient, ce dont je me servais, et ce dont je ne me servais pas mais que je conservais.

En fait on se pose des questions, et des réflexions profondes. Comme de se dire : Mais pourquoi ai-je besoin de garder cette chose près de moi ? Est-ce qu’elle me fait penser à quelqu’un ? Est-ce que c’est un bon souvenir ? Est-ce que c’est un mauvais souvenir ?

Cela permet vraiment de se donner une image complète de notre vie. Et surtout de se donner une image de la vie que l’on veut vivre à partir d’aujourd’hui. À l’avenir, quelle est la vie que je veux avoir ?

Voilà la grosse différence entre le ménage et le désencombrement et pourquoi c’est du développement personnel. Qu’est-ce que je veux ranger dans ma vie ? Dans mon environnement bien sûr mais aussi dans ma tête. C’est-à-dire que la place que je vais faire chez moi, je vais la faire en moi. Je vais pouvoir mettre de nouvelles choses à cette place en moi.

Ensuite vient la notion du temps que je vais me libérer grâce à tout ça. Le fait de ne vivre qu’avec 20 % des choses que l’on avait avant, ça nous libère beaucoup de temps en ménage et le rangement. Qu’est-ce que je veux faire de ce temps et de cette place ? Qu’est-ce que j’ai intimement caché en moi depuis des années ? Qu’est-ce que je n’ai pas osé me dire ?

Il y a des mères de familles qui ont parfois des projets d’écrire des livres. Pour d’autres, le projet est simplement de lire cinq minutes tous les soirs. Pourquoi pas ? Il y en a d’autres qui veulent monter des entreprises. Faire le tour du monde. Ça peut être des petits projets ou des plus gros. C’est vraiment ça l’essence du message que je veux faire passer.

Désencombrer sa maison, c’est ranger sa vie. Et faire de la place pour de nouvelles choses. Se remettre au centre de sa vie et au centre de ses souhaits.

C’est la clé du bonheur.

Christine Lewicki :
Il y a vraiment une notion dans ce que tu dis de faire de la place, de faire du vide, d’arrêter d’être noyée. Et il y a aussi vraiment une option de choisir, d’observer et de faire un état des lieux. Et de choisir, à travers les objets que l’on choisit de garder, et ceux que l’on décide de laisser partir. Est-ce que tu peux nous donner un exemple d’un objet ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Oui, je vais te donner un exemple très concret : le tri des livres.
C’est un outil très puissant. En fait je vais donner l’exercice pour les auditrices les auditeurs.

On réunit tous les livres qui sont à nous – et seulement ceux qui nous appartiennent. On ne prend pas ceux des autres. On réunit tous nos livres au même endroit en une grosse pile. Même si c’est un gros bazar c’est parfait. On prend chaque livre dans sa main et on se demande :

  • Est-ce que ce livre m’apporte de la joie ?
  • Pourquoi j’ai ce livre avec moi ?
  • Pourquoi je l’ai gardé jusqu’à aujourd’hui ?
  • Est-ce que je me rappelais que je l’avais ?
  • Est-il à quelqu’un d’autre ?
  • Est-ce qu’on me l’a prêté et je dois le rendre ?
  • Est-ce qu’il m’apporte une joie folle simplement à regarder la couverture ?
  • Est-ce que je le relirai un jour alors qu’il n’est pas terrible ?

Donc on fait un tri de ce que l’on veut garder de manière consciente. Tous les livres que l’on va garder et que l’on va mettre dans notre bibliothèque en réalité vont représenter l’état d’esprit que l’on a aujourd’hui.

Et pas ce que je lisais il y a 20 ans ni ce que l’on m’a offert il y a 10 ans. Et pas ce que tonton Georges m’a offert comme un livre de blagues pour les toilettes que je ne lis jamais. Non, MOI, qui je suis MOI.

En exemple aujourd’hui j’ai 40 ans. Quand j’avais 20 ans j’adorais les romans noirs. Je ne lisais que des polars. Les livres scandinaves, les polars américains ou la science-fiction de Stephen King.
Mais aujourd’hui ça ne me parle plus du tout, ça me ferait peur. Ça me gonfle, honnêtement, pourquoi j’aurais ça dans ma bibliothèque ?
Et les livres que j’ai gardés aujourd’hui -très clairement j’en ai très peu, je me retourne pour les regarder- J’ai 20 livres dans ma bibliothèque alors que je suis une très grande lectrice. Ils représentent aujourd’hui ce que j’aime et ce qui m’apporte de la joie.

Donc ça c’est un outil très puissant. Et si on fait ça avec toutes les catégories d’objets que l’on a dans notre maison, et bien ça nous définit entièrement.

On ne vit qu’avec les choses qui nous définissent, qui nous apportent de la joie ou dont on se sert.

Christine Lewicki :
Oui c’est très intéressant. Et avec les titres de livres c’est encore plus visible j’ai l’impression. On a des mots.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Et les couvertures aussi sont intéressantes. Ce n’est pas pour faire particulièrement la pub de Christine Levicki, mais le livre Wake Up n’est pas qu’un livre. Je mets la couverture face à moi quand je suis à mon bureau. Les livres et les objets peuvent aussi être des messages.

Si j’ai choisi de conserver un objet depuis plus de 20 ans, qui me suis de déménagement en déménagement, de changement de vie en changement de vie et de pays en pays, c’est que cet objet a un message pour moi. Il y a forcément quelque chose au-delà de la fonction d’objet.

Christine Lewicki :
Donc là on va vraiment à l’encontre de toute la notion d’accumuler, de garder pour plus tard. Au cas où etc.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
ça n’existe pas « au cas où ». S’il ne s’est pas présenté dans les dernières années le au cas où, il ne se présentera jamais.
Et quand bien même il se présenterait. Je prends l’exemple de la garde-robe. J’aide des femmes à désencombrer leur garde-robe. C’est très difficile parce que dans la vie, les femmes ont plutôt tendance à prendre du poids qu’à en perdre donc elles ont souvent trois tailles dans leur garde-robe. Trois tailles de jeans, trois tailles de vêtements, au cas où elle perdraient « les 10 kg ». Au cas où elles perdraient « les 20 kg ». Ce qui, très honnêtement, arrive très rarement. Je ne suis pas pessimiste pour celles qui vont écouter mais ça arrive rarement dans les faits.

Dans ce cas là, au lieu d’attendre ce « au cas où » qui nous pèse, parce qu’à chaque fois qu’on ouvre sa penderie on a le jeans en taille 38 qui nous nargue et qui nous dit « tu es grosse, tu as 10 kg de trop tu ne les as pas perdus ». Ce sont des ondes négatives. Il vaut mieux donner ce jeans. Et donner les affaires qui sont trop petites.

Ainsi quand on ouvre notre penderie, toutes nos affaires nous vont, nous plaisent, sont colorées et nous disent « Tu es belle là-dedans ». C’est ça qui te va aujourd’hui.

Et si un jour tu perds ces 10 kg, et bien tu te rachèteras une garde-robe. Parce que tu seras tellement contente, et que celle que tu auras gardée sera périmée. Elle ne sera plus du tout à la mode.

Alors ne nous faisons pas porter des poids qu’on n’a plus envie de porter. Il faut s’alléger. Et poser ses valises. Encore une fois, si l’on veut faire de la place en nous.

Christine : ce qui est difficile aussi c’est de se séparer de la valeur de l’objet. Il y a soit une valeur sentimentale : par exemple on me l’a offert à mon mariage je ne peux pas m’en séparer. Même si cet objet on le trouve moche. Ou que ça ne colle pas du tout avec notre mode de vie.
Ensuite il y a la valeur monétaire. Si un jour j’en ai besoin, je vais devoir le racheter. Ça va être une dépense, alors on a du mal à lâcher cette attache.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
C’est rare tu sais. Les objets dont on a vraiment besoin on le sait très bien. Parce que de toute façon ce sont ceux dont on se sert aujourd’hui.

Je donne un exemple avec les objets de cuisine. Il y a des gens qui ont des batteries de cuisine avec 15 casseroles. Quand tu as trois feux sur ta gazinière pour faire cuire ta nourriture, tu n’utiliseras jamais les 15 casseroles. Donc tu n’en auras jamais besoin. Tu te diras peut-être « j’en aurai besoin un jour » mais non jamais.

En revanche la valeur sentimentale ça c’est différent.

Il y a des objets sentimentaux qui n’ont aucune utilité mais à partir du moment où ça nous apporte de la joie et que ça nous parle il faut les garder.

Je prends souvent l’exemple d’une cliente qui avait un vase que l’on pourrait penser très moche et qui plus est cassé. Un jugement extérieur dirait « il est moche ce truc, jette-le ! ».

Mais ce vase lui rappelait sa grand-mère. Il n’avait pas de fonction de vase, juste de souvenir. Ce qu’on a fait, c’est qu’on l’a mis en valeur dans sa salle à manger en mettant le côté qui n’était pas cassé face à elle. Cela lui a apporté immensément de joie. Pourtant il n’avait bien aucune aucune utilité et ce n’est pas sa fonction qui lui apportait de la joie. Sa grand-mère était dans ce vase.

Donc il faut étudier chaque objet. Chaque objet doit passer dans nos mains. Ça c’est la méthode de désencombrement de Marie Kondo que j’utilise parmi d’autres. Notamment la technique du 5S.

Chaque objet, qu’est-ce qu’il m’apporte et pourquoi ? Parfois un objet est inutile mais il m’apporte de la joie. Une statue clairement c’est inutile. Mais si on la trouve belle et qu’elle nous envoie des ondes positives et bien c’est génial.

Christine : Dans ce que tu décris je pense à quelque chose que j’ai chez moi. J’ai au-dessus de mon frigo un énorme saladier qui sert à faire des sangrias. Et pour moi, ça représente les fêtes que mes parents ont pu organiser. Mais parents étaient très très forts à organiser des fêtes et on faisait toujours une sangria.
Parce que c’était un bon moyen de servir à boire à plein de gens sans que ça ne coûte trop cher. Et sans non plus que ce soit trop alcoolisé. Donc on faisait des sangrias et de grandes fêtes.

Moi, maintenant je vis à 10 000 km de chez mes parents, j’ai ce saladier à sangrias au-dessus de mon frigo, sauf qu’Aux États-Unis on ne fait pas de grandes fêtes comme ça. Ce n’est pas dans cette culture. Et c’est marrant car c’est typiquement un objet dont j’aurais du mal à me séparer.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Et bien il ne faut pas.

Christine : Mais je ne sais pas justement.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Et bien il faudrait lui trouver une fonction. C’est-à-dire qu’il faudrait que tu lui trouves une autre fonction puisque toi tu ne le gardes pas pour son utilité. Mais pour ce qu’il te rappelle et pour le souvenir. Il t’apporte de la joie.

Déjà c’est bien que tu l’aies au-dessus de ton frigo et que tu le vois. Parce que les choses qui nous apportent de la joie, si on les garde enfermées dans des cartons à la cave, eh bien c’est dommage. La joie on n’en profite pas, donc tu as très bien fait de le mettre au-dessus de ton frigo.

Tu pourrais très bien l’utiliser pour mettre des décorations à l’intérieur. Pour des décorations de Noël, comme des guirlandes colorées ou lumineuses. Ou demander à tes filles si elles peuvent faire des créations en papier pour accrocher dessus. Tu peux essayer vraiment de le mettre en valeur. C’est un exemple concret que tu as donné et on en a toutes des choses comme ça.

Moi aussi j’ai des petits trucs qui ne servent à rien. Parfois les gens me demandent « qu’est-ce que c’est ton petit truc moche ? » alors que moi je l’adore. J’ai à côté de moi une petite clochette qui vient de Corée-du-Sud que l’on m’a offerte. Elle est un petit peu moche, j’aurais pu le penser, mais en fait elle m’apporte beaucoup de joie. Je la trouve kitchouille et mignonnette. Je l’adore. Et elle me suit.

Christine : je voudrais revenir sur une notion dont tu as parlé tout à l’heure qui m’a interpelée. Tu parlais de vivre avec 20 % de nos possessions. Waouh 20 %.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Déjà cela veut dire que l’on peut concrètement diviser sa maison par cinq. Si tu vis dans 200 m², en réalité tu peux vivre dans 40 m². Si tu ne te contentes que de 20 % de ce que tu as.

Ce qui correspond en réalité à ce que tu utilises au quotidien. Si tu regardes tes habits, tu vas toujours dire « oui, cette veste c’est vrai que je ne l’ai pas mise depuis trois ans mais au cas où j’irais à un cocktail avec telle personne ou telle personne. ». On se crée des obligations et des excuses. On ne se sert que des mêmes choses

Les serviettes de toilettes on se sert toujours de celles qui sont sur le dessus. À la cuisine on se sert toujours des mêmes couteaux parce que les autres ou ils ne coupent pas, ou ils sont trop grands ou on n’arrive pas à les laver.

Les poêles c’est pareil. Il y a la poêle qui accroche que l’on n’utilise pas mais que l’on ne jette pas. Il y a la poêle à crêpes alors que finalement on ne fait jamais de crêpes. Il y a quatre casseroles alors qu’on va toujours en utiliser qu’une seule : la plus légère ou la plus pratique à laver. Quand on réfléchit à ça, sur tous les objets de la maison, eh bien on est à 20 %. Idem pour les habits et pour les chaussures.

Christine : Tu parlais tout à l’heure que l’on ne se désencombrait que de ses affaires. Comment faire si j’ai envie de désencombrer vis-à-vis des autres membres de ma famille ? Si eux n’ont pas forcément la même motivation que moi dans cette démarche ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
C’est une réflexion intéressante. Le travail doit partir de moi. Comme tu disais tout à l’heure, on est seule responsable de son bonheur; on est également seule responsable de son désencombrement et de son chemin.

Mais quand on est sur son chemin, je pense que beaucoup de gens vont être d’accord avec ce que je vais dire. Quand c’est la mère de famille qui fait un chemin, les autres membres de la famille se mettent un peu sur le même chemin. Parce qu’il y a du mimétisme.

Je vais vous donner l’exemple de ma belle-fille. Aujourd’hui elle est étudiante mais avant elle vivait avec nous. Je ne lui imposais rien. Elle avait beaucoup de maquillage, beaucoup de vêtements, beaucoup de produits de toilette. Au fur et à mesure, en me voyant faire certaines choses et en en parlant avec moi, elle s’est rendu compte (de son encombrement). Et elle s’est appliquée sur pas mal de choses à désencombrer.

Voilà comment faire : il ne faut pas forcer. Il faut désencombrer ses propres affaires et parfois notre mari va nous dire : tiens chérie, tu m’aides à désencombrer ma penderie ?

Les enfants vont dire : « finalement c’est une bonne idée que les jouets dont je ne me sers aillent à d’autres enfants qui n’ont pas la même chance que moi ». Ma fille, à deux ans et demi, a été d’accord pour enlever des jouets et les donner à des petits enfants qui n’en ont pas. Je lui avais déjà inculqué cette notion.

Je lui avais expliqué que je donne les habits qui ne me vont plus et qui ne me plaisent plus. Ils apporteront de la joie à quelqu’un qui en a besoin. Et ce chemin se fait ensuite en famille.

L’important c’est que l’on ne va pas ouvrir le placard de son mari pour lui jeter ses affaires. Ça c’est non non non non non. On en le fait pas non plus pour les enfants. Il ne faut pas se permettre, quand ils ne sont pas là, d’aller dans leur chambre et de jeter leurs jouets. Ça peut être très violent.

Christine : Tout à l’heure tu as aussi attisé ma curiosité. Tu parlais des 5S. Est-ce que c’est possible de nous expliquer rapidement ce que c’est que ces 5S ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Les 5S sont issus d’une technique de rangement japonaise qui a été au départ inventée dans les usines. Pour les mécaniciens qui travaillaient dans les usines automobiles.

Donc la technique des 5S est une technique d’efficacité. Je suis très basée sur l’efficacité, le gain de temps, et le gain d’énergie. C’est-à-dire ce que l’on peut faire qui prendra le moins de temps et le moins d’énergie possibles. Toujours pour se libérer du temps pour les choses vachement plus passionnantes.

Donc le 5S qu’est-ce que c’est ? C’est considérer que l’on a un poste de travail. Comme au moment où je te parle, je suis à mon bureau. Cela va définir les zones de rangement des choses dont on a besoin.

À mon bureau quand je suis à mon ordinateur, par exemple, je n’ai pas besoin d’une règle. Je m’en sers très rarement donc je ne vais pas avoir besoin d’une règle près de moi. Je pourrais en avoir une dans un placard derrière moi. Je ne vais avoir à côté de moi que ce dont je me sers tout de suite et fréquemment. Donc vraiment tout près de moi. En gros c’est-à-dire rien à part mon ordinateur.

Un petit peu plus loin dans une zone à 1 m je vais avoir ce dont je me sers, par exemple, une fois par jour ou deux fois par jour.

Dans une zone qui est encore un peu plus loin, ce dont je ne me sers qu’une fois par semaine. Et ce que je vais consulter une fois par mois ou deux fois par mois peut très bien être dans le placard de l’entrée ou même à la cave.

Cette technique a été conçue pour le personnel à l’usine qui travaillait à la chaîne. Pour gagner en efficacité ils ont les instruments dont ils se servent tout de suite sous leurs yeux. Puis espacés de plus en plus loin ce dont il se servent moins.

Cette technique, on peut se la mettre à la maison, au bureau, ou à la cuisine. Concrètement : ne pas aller à l’autre bout de la maison chercher un plat dont finalement je me sers toutes les semaines.

Je vous donne un exemple concret sur ma mère. Elle ne sera pas forcément ravie de l’entendre. Elle range ses torchons a au moins 30 m de la cuisine. Je n’ai jamais compris pourquoi. J’ai beau lui poser la question, elle ne sait pas. Moi mes torchons ils sont où ? Ils sont sous mon évier. Parce que je me sers de torchons tous les jours. Ça paraît logique mais finalement on ne fait pas toutes ça.

Christine : Je me souviens de quelque chose qui m’a énormément aidée quand mes enfants commençaient à être en âge de pouvoir aider à la maison alors qu’on avait du mal à les engager. Ce qui m’a aidé, c’est d’installer un îlot tout près de mon lave-vaisselle et de mettre toutes les assiettes dans l’étagère de cet îlot juste à côté du lave-vaisselle. C’est-à-dire que pour mes enfants c’était beaucoup plus proche, beaucoup plus facile, il y avait moins d’efforts.

Évidemment si je leur demandais de ranger les assiettes sur l’étagère du haut, et bien forcément ils ne pouvaient pas, car il n’avaient pas la taille physique pour le faire, c’était trop compliqué. Il fallait monter sur un tabouret, ils risquaient de les casser. Donc je le faisais. C’est cette idée de simplifier tous les gestes du quotidien, toute la logistique pour que les choses les plus importantes soient accessibles.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
ça peut aller vraiment dans le détail. Je vous donne l’exemple de mon sac de sport : il est toujours dans mon coffre. Ce n’est pas du 5S mais c’est de l’efficacité. C’est-à-dire qu’à tout moment je peux aller à la gym. Hier soir je suis rentrée du sport, j’ai juste sorti de mon sac mon T-shirt et mon bas qui était sales.

Mais j’ai laissé le sac dans le coffre. Comme ça je n’ai pas à me le trimbaler à la maison et à m’encombrer. Ça va m’éviter tout un stress de me dire que j’ai des habits à laver et un sac à ranger. Donc je ne sors que les deux pièces à laver. Et je n’ai donc que deux pièces à remettre dans le sac. Pour moi c’est plus simple, je n’ai pas un gros sac a apporter le matin et à mettre dans ma voiture. C’est un petit détail mais ça c’est deux minutes de gagnées. Des deux minutes et des trois minutes gagnées par jour, j’ai deux heures à la fin tous les soirs.

Christine :
Alors parle-nous de ça. Qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qui change dans la vie des femmes que tu accompagnes et qu’est-ce qui a pu changer dans ta vie une fois que ta maison était désencombrée ? Qu’est-ce qui a changé ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Ce qui a changé c’est que j’ai eu vraiment une surprise. Moi je m’attendais au départ à me dire : j’ai besoin d’air, c’est un petit peu le bordel, mets-toi un coup de pied aux fesses Nadia, tu ranges ! J’avais commencé pour ça.

Au fur et à mesure du rangement, du désencombrement, je me suis dit : je suis plutôt en train de ranger ma vie en fait. D’analyser ma vie. D’analyser les événements heureux et les événements malheureux.

Suite à ça je me suis rendu compte que je les ai conscientisés, et j’ai travaillé dessus. À la fin, je me suis dit : Nadia, ce que tu as fait là, en réalité, c’est de te forger une nouvelle vie ! Le temps que tu t’es libéré, il va falloir que tu en fasses quelque chose.

La première chose que j’ai faite, je me suis réinscrite au sport. Ça faisait quatre ou cinq ans que je n’en faisais plus. La deuxième chose que j’ai faite maintenant que j’avais du temps c’était de réfléchir. J’ai eu du temps pour aller marcher et réfléchir en marchant.

Pour me dire : est-ce que les 25 prochaines années je vais les passer à m’occuper de mes gosses que j’adore ? Même si j’adore m’occuper de mes gosses. À faire mes lessives et m’assurer qu’ils aient du linge bien repassé ? Ou est-ce que j’ai envie de faire des choses pour moi ? Et ce qui en est ressorti c’était : Nadia, Il faut que tu continues tes projets d’écrire et d’aider les autres. Pour partager ce que tu as vécu avec ce désencombrement. Pour que toutes les mères de familles sortent la tête de la machine à laver.

Moi j’en avais assez de pleurer avec mes copines à la sortie de la crèche parce qu’on n’en pouvait plus, parce que les gosses ne font pas leur nuit. Et parce ce que nos maris sont tous des salauds. Parce qu’il ne nous aident pas. Au bout d’un moment, il faut qu’on trouve des solutions. Voilà ce qui a changé.

Les personnes que j’accompagne n’ont pas toutes le même profil. J’ai à peu près moitié des mères de familles et moitié des personnes âgées. Elles ont une autre réflexion qui est plutôt qu’est-ce que j’ai envie de laisser derrière moi ? Après moi, après ma mort. C’est un sujet difficile à aborder en France. Les gens ne veulent pas trop en parler. J’ai écrit un article là-dessus.

Quelle image je voudrais laisser de moi si je mourais demain ? Je n’ai que 40 ans mais j’y ai pensé. Si je meurs demain, les papiers que ma famille va devoir trier et les possessions dont les enfants vont hériter, je voudrais qu’ils me ressemblent.

Je ne voudrais pas avoir honte de ce que je possède. Je ne voudrais pas avoir des secrets cachés qu’ils pourraient découvrir. Donc c’est à moi de faire ce chemin et de trier mes affaires. Pour me dire quelle image je vais laisser de mois après. Il ne faudrait pas attendre d’avoir 80 ans en réalité pour y penser. Mais les jeunes ont plus de mal à se dire que la vie est éphémère.

Voilà tout ce que cela apporte. Une réflexion sur la vie, une réflexion sur l’après. L’image que l’on veut laisser mais également l’impact sur la planète. Mon discours a quand même un impact écologique. En diminuant ses possessions, on ne revient plus en arrière.

J’achète beaucoup moins, je pense être minimaliste. C’est-à-dire que je réfléchis à chaque achat. J’achète paradoxalement de la très bonne qualité. Ça ne va pas me gêner d’acheter un pull 200 € puisque je vais le garder 15 ans. Plutôt que d’en acheter trois à 50 € qui seront tout boulochés au bout d’un an et que je devrai donner. C’est vaste hein ?

Christine Lewicki :
C’est très vaste oui. Nous arrivons à la fin de cette épisode. Vraiment Nadia un grand merci. Merci d’avoir accepté de partager avec nous ta passion pour pour aider les mères de familles à remettre de l’ordre dans leur priorité et dans leur vie.
Où est-ce que les auditeurs peuvent te retrouver pour en savoir plus sur toi ?

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Ils peuvent me retrouver sur mon blog rangerchanger.fr.
J’ai plein d’articles très pratiques sur l’efficacité, le gain de temps, le rangement, le désencombrement, le pliage des affaires.

J’ai aussi une formation en ligne pour désencombrer sa maison petit à petit. Sans se mettre la pression. Pour arriver au final à se libérer du temps. J’aimerais que toutes les mères de familles aient un projet enfoui ou inavouable qu’elle puisse assouvir. J’en serais ravie. Je serai heureuse de ça. C’est ma mission.

Christine Lewicki :
Merci beaucoup à toi Nadia. À très bientôt.

Nadia (home organizer, coach rangement) :
Merci Christine, au revoir.

Tu veux en savoir plus sur mes activités de Home Organizer ?

Si tu es intéressée par mes services : formation en ligne ou coaching à domicile en région parisienne, je t’invite à cliquer sur ce lien.
Tu peux m’envoyer un mail à contact@rangerchanger.fr

J’ai 2 cadeaux pour toi 🙂

Si tu le souhaites, je te propose de recevoir la vidéo privée de mes 10 conseils rangement à mettre en place dès demain pour te libérer du temps au quotidien. Tu pourras y accéder en cliquant ici.

Ensuite, je te propose de suivre mon séminaire en ligne d’1 h sur les 5 bénéfices insoupçonnés du désencombrement. Tu le sais maintenant, ça a changé ma vie, alors pourquoi pas toi ? L’accès est ici.

D’autres articles sur le sujet :
Désencombrer ses sous-vêtements grâce à la méthode KonMari (méthode en texte et vidéo)
Les livres de Marie Kondo pour expérimenter la magie du rangement.
Comment le désencombrement de la maison pour les seniors peut augmenter le pouvoir d’achat (de manière non négligeable).
Ranger sa cave ou son grenier pour se libérer de l’espace et dire adieu à ce qui ne sert à rien.


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